Publié le : 10 août 20204 mins de lecture

Le circuit court commence par connaitre un franc succès de nos jours. Les consommateurs sont en effet de plus en plus nombreux à vouloir manger local et effectuer leurs différents achats dans un périmètre limité. Cette pratique bénéfique au producteur et au consommateur a été beaucoup renforcée par la crise sanitaire actuelle qui a énormément limité les déplacements. De quoi s’agit-il ?

Au cœur du circuit court

Le terme circuit court est utilisé lorsque les intermédiaires entre producteurs et consommateurs sont réduits à leur plus simple expression. En réalité, il s’agit d’un mode de commercialisation des produits de l’agriculture ou de l’horticulture qui ne sollicite pas l’intervention de plus d’un intermédiaire. Proximité et relationnel caractérisent donc ce mode de commercialisation.

La majeure partie des produits de consommation sont disponibles en circuit court : œufs frais du poulailler, miel, lait de la ferme, fruits et légumes du potager, huiles, céréales, vins, confitures, fruits de mer… Actuellement, on assiste à la digitalisation du circuit court, comme en témoigne Bonjour Le Bon qui est un marché agricole en ligne. Sa vocation est de proposer des produits frais et de saison directement du producteur au consommateur.

Les différentes formes de circuits courts

En fonction de la présence ou non d’intermédiaire, on distingue deux types de circuits courts.

Le circuit court en vente directe

Il n’existe ici, absolument aucun intermédiaire entre le consommateur et le producteur. Ce dernier peut alors en toute liberté, fixer son prix sans avoir à donner une commission. Toutefois, cette liberté a un prix : il devra gérer tout seul l’activité de commercialisation et les différents investissements qui s’y rapportent.

Plusieurs modalités existent pour le circuit court en vente directe. On peut citer sans toutefois s’y limiter :

  • Le magasin dans la ferme ;
  • La restauration à la ferme ;
  • Les distributeurs automatiques de produits issus de la ferme ;
  • Les manifestations organisées à la ferme ;
  • Les marchés de producteurs, les salons ou les foires ;
  • La vente aux abords de route ou par correspondance ;

Le circuit court en vente indirecte

Dans ce cas, il existe un intermédiaire entre consommateur et producteur. Ce dernier peut être un restaurateur, un commerçant ou autre. C’est à lui que revient la charge de la vente au consommateur. Les modalités ici sont également variées :

  • La vente en magasin de produits locaux, bio… ;
  • La vente au niveau des restaurants ;
  • La vente via les dépôts paniers (paniers préparés contenant les produits de plusieurs producteurs) ;
  • La vente depuis internet.

Les avantages du circuit court

Nombreux sont les consommateurs qui privilégient de plus en plus le circuit court. Cette affection des produits régionaux participe à :

  • Une meilleure valorisation des produits nationaux ;
  • Une vente à un prix équitable par les producteurs ;
  • Une production agricole diversifiée ;
  • L’utilisation de méthodes agricoles respectueuses de l’environnement.

Que retenir ? S’assurer d’une bonne alimentation nécessite une traçabilité de l’origine des produits consommés. Le circuit court, de par sa limitation des intermédiaires entre producteur et consommateur, participe grandement à cette traçabilité. Il est de ce fait bénéfique aussi bien pour l’un que pour l’autre.